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Aimé mes poèmes
Au soir léger
Le soir qui descend
S’enfuit au firmament,
Tel l’oiseau qui meurt.
Emporté par ses rêves
Et les bruits qui se taisent.
Dans le jardin qui repose,
Frissonne un murmure d'eau.
Au vent nocturne et frais.Les effluves des roses
Se répandent enivrantes.
Dans le ciel qui se couvre,De lumières étoilées,
Se confondent au charme étrange,
Des confidences et des secrets,
Un hymne au génie de l’amour !
Laissez-moi m'endormirAvec des mains de femme,
Posées sur mon front ;
Et sentir s’ouvrir les fenêtres
De mes rêves futurs
© Aimé Avarre
A Chacun son univers
À la palette du peintre,
Entre le jaune et bleu
Se reflète le vert
Qu’un glacis comme verre
Aurait recouvert.
Peintre ou poète
Ou pic-vert ou colvert
Ou académicien
À chacun son univers.
Puisqu’en décembre
J’avais écrit dix vers
Je me croyais poète
J’ai pu lire à livre ouvert
Dans un livre entrouvert
Méfiance, méfiance
Le poète est un pervers
Qui lorsqu’il persévère
Vous montre tout de travers.
Elliadém al ed srever
Si vous lisez à l’envers
C’est que vous avez découvert
L’avers de la médaille
Le dévers de l’âme poétique
Alors la question se pose
Faut-il parler
Faut-il se taire
Ou bien garder ses vers à soi ?
© Aimé Avarre
Le monde existe à nos pensées
Un puits de lumière éblouit mes yeux,
Du rêve d’un long chariot de flammes.
J’entends les belles voix de déesses
Couvrant celle, d’une terre d’angoisse.
Là n’est que mort et naissance.
Là n’est qu’une longue histoire,
Succession de nuit, de lumière
Sans cesse à nous réinventer.
Chercher à mieux voir toujours
Au-delà d’un nuage de poussière,
Ma présence parmi les astres.
Je compte le temps des novas.
Une faune m’accompagne,
Perdu dans cette multitude.
Terre azurée où j’écris une aria
Qui chantera dans l’éther infini.
Garder l’esprit voyageur du vide.
Rêver d’un espace, d’un néant,
Le corps est lourd à l’autre monde.
Je vogue à la sphère étoilée.
© Aimé Avarre
MER DE SABLE
Mémoires de vagues
J’ai rêvé d’immensités agitées.
Des vagues et des vagues
Somme de fois recommencées.
Emportées de force
Le vent, le temps,
Ont creusé leurs caveaux.
Mémoires de vagues
La mer s’est appauvrie
Les pluies l’ont évincée.
L’étendue est devenue blanche
Emportées de force
Le vent, le temps,
Ont creusé leurs caveaux.
Mémoires de vagues
J’ai vu s’abattre le désert.
Succédant aux vagues,
En couche de poussière.
Emportées de force
Le vent, le temps,
Ont creusé leurs caveaux.
Mémoires de vagues
Le soleil a desséché.
Liliale a remplacé le bleu
Tout se perd dans la dune.
© Aimé Avarre
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Par aimmm le 25 Décembre 2015 à 07:52
Alexandre Scriabine était un pianiste et compositeur Russe né en 1915.
On dit de lui qu’il était un mystique de l'extase et personnalité singulière par le symbolisme flamboyant de son langage musical.
Mon poème Vers la flamme dit ici par Claudine Berger
m'a été inspiré par le concerto du même nom, d'Alexandre Scriabine.
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Par aimmm le 2 Avril 2016 à 10:36
La forêt, poème et musique Aimé Avarre dit par Claudine Berger
http://www.dailymotion.com/video/x3ku887_la-foret_creation
Contemplation Poème et musique Aimé Avarre, images Claudine Berger
http://www.dailymotion.com/video/x4641vi_contemplation_creation
Musique Aimé Avarre sur des images de Claudine Berger
http://www.dailymotion.com/video/x3cn39d_variation-du-temps-present_music
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